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Urbapi est une entreprise de la région Rhône-Alpes Auvergne spécialisée dans la location de ruches peuplées pour professionnels et particuliers.
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Face à mille nouveaux dangers, une apiculture de l’adaptation
Abeilles, Biodiversité, EnvironnementActivités humaines, réchauffement climatique, pollution, destruction des forêts, prolifération d’espèces nuisibles, les dangers se multiplient actuellement pour les abeilles. Face à ces bouleversements, l’apiculteur doit s’adapter en permanence.
Les dangers nouveaux auxquels fait face l’apiculture
Souvent les causes premières se combinent pour donner naissance à un nouveau danger.
Les parasites
Ainsi, la prolifération des parasites tient à la fois de la mondialisation et du réchauffement climatique. Le frelon asiatique serait arrivé dans les cales d’un bateau transportant de simples poteries. Depuis, la modification du climat européen favorise son développement.
Les parasites varroas ont une origine similaire et sont tout aussi dangereux. Si les habitantes de la ruche ne réagissent pas contre ces petits acariens, la colonie peut être détruite en quelques mois.
Les pesticides
Actuellement, les pesticides les plus utilisés sont les néonicotinoïdes, qui imprègnent les plantes en profondeur, se répandent dans le sol et contaminent fleurs et arbres. Un insecte butinant une plante traitée en consomme ce qui provoque des problèmes notamment au niveau de son système nerveux.
Aussi, les pesticides sont l’une des causes principales de la contamination des eaux. En effet, répandus sur les sols, ces derniers vont venir ensuite s’infiltrer et venir contaminer les eaux souterraines.
Le réchauffement climatique
Les abeilles réagissent mal à la brusque montée des températures et se trouvent en danger lors des intempéries. La hausse des températures fait chaque année de nouvelles victimes dans les ruches.
La disparition de nombreux pollinisateurs implique aussi une diminution du nombre de fleurs et donc une réduction des possibilités d’alimentation. La modification des périodes de floraison implique le danger de voir le nectar disparaître avant le butinage.
L’apiculteur face à ces dangers
L’apiculteur doit se tenir en permanence au courant des nouveaux dangers pouvant survenir et des solutions d’adaptation mises au point.
Ces solutions peuvent être factuelles. Il s’agit alors par exemple de poser des pièges à frelons asiatiques ou d’appliquer un traitement contre le varroa. Ou d’installer les ruches aussi loin que possible des champs recevant des pesticides et d’entretenir de bons rapports avec les agriculteurs locaux dans un objectif d’entraide.
Mais l’apiculteur doit aussi parfois se lancer dans une adaptation plus profonde en procédant à une sélection des espèces. On sait par exemple que des abeilles hygiéniques résistent plus efficacement contre le varroa. D’autres sont mieux adaptées à la hausse des températures ou à une attaque de frelons asiatiques.
Le métier des apiculteurs est donc devenu une adaptation permanente. Il faut connaître en profondeur ces nouveaux dangers pour trouver des solutions de plus ou moins long terme. L’adaptation de l’espèce est la clef de la survie de l’espèce.
Pour finir, il convient de dire que les activités humaines ont également un impact sur la santé humaine, notamment les activités industrielles et urbaines et les autres dangers, listés précédemment, auxquels fait face l’apiculture. Il est démontré que certaines pathologies peuvent être déterminées, ou aggravées, par ces facteurs, et donc par l’environnement dans lequel l’homme évolue.
Les faux bourdons, mâles de la ruche
Abeilles, BiodiversitéQu’est-ce que c’est ?
Le faux bourdon est le mâle de l’abeille, il est parfois considéré comme un parasite, en raison du fait qu’il se nourrisse du miel produit par les autres abeilles, sans participer à la récolte. Il est le fruit d’un ovule non fécondé, un phénomène que l’on appelle parthénogenèse gamophasique.
Les caractéristiques physiques
Il est appelé ainsi en raison de son apparence, plus gros et plus rond qu’une butineuse. Il fait environ deux fois son poids, soit 220 mg. Il est facile de le confondre avec le bourdon, qui est pourtant une tout autre espèce. Son appareil reproducteur est également plus imposant et son vol plus bruyant que celui des autres abeilles.
Son rôle
Son rôle n’est pas de butiner, ni de défendre, mais uniquement de se reproduire. Sa fonction principale étant de féconder une reine. Ainsi, il se déplace d’une ruche à l’autre et permet un certain brassage génétique, nécessaire à la perpétuation de l’espèce. S’il s’accouple avec sa « sœur » la portée ne sera pas viable, c’est pourquoi il doit aller chercher des reines dans d’autres colonies. Il ne possède pas de dard, ce qui fait qu’il est parfaitement inoffensif pour l’Homme.
Les mâles commencent à apparaître au début du printemps et la colonie arrête d’en produire en début d’été. Ils ont une espérance de vie relativement courte de 90 jours pour trouver une reine réceptive et s’accoupler avec. Nombreux d’entre eux décèdent avant d’y parvenir. Pour ceux qui y arrivent, ils meurent dans les minutes qui suivent l’accouplement. Ils ont pour habitude de s’aventurer en dehors de la ruche en essaim d’une centaine d’individus à la recherche de reine.
Le 20 et 22 mai : Célébrez les abeilles et la biodiversité
Abeilles, BiodiversitéUne menace d’extinction pesante
Ce 20 mai 2022, nous célébrons la Journée mondiale des abeilles comme tous les ans. Cette date a été choisie en hommage à Anton Janša, pionnier des techniques apicoles modernes en Slovénie, au 18e siècle. S’il reconnaissait le dur travail de ces pollinisateurs, la réalité est aujourd’hui moins rose. En effet, avec la multiplication des monocultures, des pesticides et du réchauffement climatique, les petites ouvrières sont menacées d’extinction. Or, ce sont elles qui garantissent notre survie en conservant la diversité biologique, permettent la reproduction des espèces végétales et maintiennent le climat.
C’est pourquoi l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a mis en place cette année une journée de sensibilisation pour célébrer la diversité des abeilles et des systèmes apicoles. L’organisation nous incite ainsi à réduire notre impact négatif en bannissant les produits nocifs tels que les herbicides et en privilégiant les produits bios et naturels. Le fait d’acheter son miel directement chez les apiculteurs permettrait aussi de préserver nos petits apidés.
Le déclin des écosystèmes
Selon l’Office français de la biodiversité, cette dernière est l’ensemble des êtres vivants ainsi que des écosystèmes dans lesquels ils vivent. C’est donc grâce à elle que nous pouvons vivre et subvenir à nos besoins.
En effet, 80% de notre alimentation est essentiellement constituée de plantes. Celles-ci nous permettent également de fabriquer des médicaments et de lutter contre les problèmes de santé.
Mais aujourd’hui, on estime que l’activité humaine a modifié significativement plus de la moitié des écosystèmes. Pour cause : l’élevage intensif, la déforestation, la pollution, etc. Le 22 mai 2022, la FAO s’appuie donc sur la Convention sur la diversité biologique pour célébrer la journée mondiale de la biodiversité sur le thème « Bâtir un avenir commun à toutes les formes de vie ».