Néonicotinoïdes betteraves

Néonicotinoïdes dans les champs de betteraves : dangers et impacts sur la biodiversité

En Septembre 2018 devenait interdite l’utilisation de néonicotinoïdes, pesticide appelé “tueur d’abeilles”. Le Conseil d’État a validé récemment le retour temporaire de ces pesticides, ayant pourtant des conséquences très néfastes sur les insectes pollinisateurs, la biodiversité et donc notre santé. Cette mise en place est temporaire “le temps que soient mises au point, d’ici à 2023 au plus tard, des solutions alternatives satisfaisantes”, selon le Conseil.

Le retour de ces néonicotinoïdes et leur impact

Les néonicotinoïdes sont une classe d’insecticides utilisée en agriculture. Agissant sur le système nerveux central des insectes, cet insecticide est responsable en partie du déclin des abeilles. Sa forte rémanence entraîne sa diffusion dans la nature, son effet toxique touche par conséquent aussi les sols et les nappes phréatiques. En 2018, cet insecticide était devenu interdit.

En parallèle, le secteur de la betterave sucrière se porte mal à cause des pucerons qui transmettent deux virus principaux (le Beet Chlorosis Virus et le Beet Mild Yellowing Virus) responsables de la jaunisse modérée des betteraves. Le conseil a autorisé la ré-introduction de cet insecticide pendant 120 jours pour sauver la filière betterave, mettant les abeilles, la biodiversité et l’environnement de nouveau en danger. Selon les associations environnementales, on parle “d’atteinte grave et manifestement illégale à la protection de l’environnement, à la liberté du commerce et de l’industrie et au droit de propriété”.

Pesticides, biodiversité, environnement : comment agir ?

Pour lutter contre les pesticides, chacun peut agir au quotidien, à son échelle, en optant pour une consommation de produits biologiques. Consommer “bio”, c’est soutenir cette partie de l’agriculture qui ne demande qu’à prendre de l’ampleur.

De façon plus générale, on peut aussi surveiller l’impact de sa consommation personnelle sur l’environnement. En effet, chaque produit à son propre impact environnemental : matières premières, énergie pour être fabriqués, emballage, transport. Leur utilisation peut générer des consommations d’eau, d’énergie… C’est donc en transformant sa façon d’acheter, et en optant pour des produits avec faible impact environnemental, que l’on peut réduire notre influence sur l’environnement.

Accueillir des ruches sur votre terrain est aussi une façon de sensibiliser à la cause des abeilles. Urbapi installe des ruches en entreprises. Vous êtes intéressé ? Contactez-nous !