Face aux enjeux environnementaux actuels, il est primordial d’adopter de nouvelles habitudes de consommation pour préserver notre monde. Le réemploi et la réutilisation sont deux pratiques qui permettent de donner une seconde vie aux objets, minimisant ainsi la production de déchets. En effet, chaque objet réemployé ou réutilisé est un déchet en moins dans nos poubelles, ce qui permet de réduire significativement notre impact environnemental.

Les objets d’occasion peuvent aussi être une source de créativité. La tendance de l’upcycling, par exemple, consiste à transformer un objet usagé en un nouvel objet de valeur, souvent unique et personnalisé. Non seulement cette pratique est bénéfique pour l’environnement, mais elle permet aussi de développer notre créativité et notre autonomie.

Préserver la Biodiversité et l’Environnement

Le réemploi et la réutilisation ont également un impact positif sur la biodiversité. En limitant la production de déchets, nous réduisons la pollution de nos sols et de nos eaux, préservant ainsi les habitats naturels des espèces vivantes. De plus, en minimisant notre consommation de ressources naturelles pour la production de nouveaux objets, nous contribuons à la préservation des écosystèmes.

C’est un geste simple qui peut être adopté par tous, que ce soit en achetant des objets d’occasion, en donnant ou en vendant les objets dont on ne se sert plus, ou encore en réparant les objets cassés au lieu de les jeter. Chaque petit geste compte pour faire la différence.

Pour un Monde Plus Durable

Il est temps de repenser notre manière de vivre et de consommer. Le réemploi et la réutilisation sont des alternatives vertueuses au recyclage et à la production de déchets. Elles sont non seulement bénéfiques pour l’environnement et la biodiversité, mais elles sont aussi une source de satisfaction personnelle et de lien social.

Par ailleurs, les initiatives pour favoriser le réemploi et la réutilisation se multiplient, que ce soit les boutiques de seconde main, les ateliers de réparation, ou encore les plateformes d’échange et de don en ligne. Ces initiatives créent de nouvelles opportunités pour nous tous de participer à un monde plus durable.

En somme, favorisons le réemploi et la réutilisation, pour notre environnement, notre biodiversité, et notre monde. C’est à nous de choisir le monde dans lequel nous voulons vivre.

L’Engagement de Urbapi

De nombreuses entreprises se mobilisent également dans cette démarche de réemploi et de réutilisation, prenant des mesures concrètes pour réduire leur impact environnemental. C’est le cas d’Urbapi, qui s’engage activement à favoriser ces pratiques dans son fonctionnement quotidien.

Afin de minimiser la production de déchets, Urbapi a mis en place un système de récupération des caisses en carton de livraison et encourage ses clients à retourner leurs pots en verre vides et propres. Ces initiatives contribuent non seulement à réduire la quantité de déchets générés, mais aussi à économiser les ressources nécessaires à la production de nouvelles caisses et pots.

Le frelon asiatique (Vespa velutina) est une espèce invasive originaire d’Asie du Sud-Est, qui a fait son apparition en France en 2004. Depuis lors, il est devenu une menace pour les populations d’abeilles et les apiculteurs.

Les dangers du frelon asiatique pour les abeilles

Le frelon asiatique est un prédateur redoutable pour les abeilles. Il s’attaque principalement aux abeilles ouvrières, mais également aux bourdons et autres insectes pollinisateurs. Il ne se nourrit pas directement de leurs larves tant que la colonie est active et vivante, mais son agression peut causer des dommages considérables aux colonies d’abeilles. Selon certaines estimations, seuls cinq frelons asiatiques seraient nécessaires pour décimer une ruche entière. Une attaque de ces frelons peut entraîner des pertes considérables pour les apiculteurs en quelques heures seulement.

La lutte contre le frelon asiatique

Face à la menace que représente le frelon asiatique pour les abeilles et les apiculteurs, il est important de mettre en place des mesures de lutte efficaces. La destruction des nids de frelons asiatiques est l’une de ces mesures. Cependant, cela nécessite une grande prudence, car ces insectes peuvent être très agressifs lorsqu’ils se sentent menacés. Il est donc recommandé de faire appel à des professionnels pour la destruction des nids.

L’importance d’une prise de conscience globale

La lutte contre le frelon asiatique ne peut pas être menée uniquement par les apiculteurs ou les autorités locales. Une prise de conscience globale est nécessaire pour limiter la propagation de cette espèce invasive. Cela peut passer par des campagnes de sensibilisation auprès du grand public, la mise en place de programmes de surveillance et de prévention, et le développement de méthodes de lutte alternatives.

Les initiatives d’Urbapi pour protéger les abeilles

Urbapi est une entreprise spécialisée dans l’installation de ruches urbaines. Consciente des dangers que représente le frelon asiatique pour les populations d’abeilles, Urbapi a mis en place des mesures de lutte spécifiques pour protéger ses ruches. Ces mesures incluent la surveillance régulière des ruches, la mise en place de pièges à frelons asiatiques, et la formation des apiculteurs urbains aux techniques de lutte contre cette espèce invasive.

En conclusion, le frelon asiatique est une menace pour les abeilles et les apiculteurs. La lutte contre cette espèce invasive nécessite une prise de conscience globale et des mesures de lutte efficaces. Les initiatives telles que celles d’Urbapi sont des exemples à suivre pour protéger les populations d’abeilles et assurer leur survie.

La biodiversité est essentielle à notre survie et à celle de la planète. Cependant, l’augmentation de la diffusion d’espèces exotiques envahissantes est l’une des causes majeures d’appauvrissement de la biodiversité. Dans cet article, nous allons explorer comment les abeilles et leurs ruches peuvent être affectées par la diffusion d’espèces exotiques envahissantes et quelles mesures peuvent être prises pour protéger la biodiversité.

Qu’est-ce qu’une espèce exotique envahissante? 

La diffusion d’espèces exotiques envahissantes est un phénomène qui se produit lorsque des espèces sont introduites dans un nouvel environnement où elles ne sont pas indigènes. Ces espèces ont un avantage compétitif par rapport aux espèces indigènes, ce qui leur permet de se reproduire rapidement et de se propager dans leur nouvel habitat. Cette diffusion peut causer un appauvrissement de la biodiversité en éliminant les espèces indigènes et en réduisant la diversité des espèces dans l’écosystème.

Les abeilles et leurs ruches face aux espèces exotiques envahissantes

Les abeilles et leurs ruches peuvent être affectées par la diffusion d’espèces exotiques envahissantes. Les abeilles sont essentielles à la pollinisation des plantes, ce qui en fait des acteurs clés de la biodiversité. Cependant, l’introduction d’espèces exotiques envahissantes peut réduire la quantité de nourriture disponible pour les abeilles et donc affecter leur capacité à polliniser les plantes. Par exemple, certaines espèces de plantes invasives peuvent produire des fleurs qui sont toxiques pour les abeilles.

Les colonies d’abeilles peuvent également être affectées par la diffusion d’espèces exotiques envahissantes. Certaines espèces de fourmis invasives peuvent envahir les ruches et s’emparer du miel, ce qui peut mettre en danger la survie des abeilles et la production de miel.

Protéger la biodiversité pour protéger les abeilles et leurs ruches

Protéger la biodiversité est essentiel pour préserver les abeilles et leurs ruches. Il est important de prendre des mesures pour empêcher la diffusion d’espèces exotiques envahissantes en contrôlant les espèces qui sont introduites dans un nouvel environnement. Cela peut être fait en augmentant les mesures de sécurité dans les ports et les aéroports pour empêcher l’introduction d’espèces invasives.

Il est également important de sensibiliser le public à l’importance de la biodiversité et aux risques liés à l’introduction d’espèces exotiques envahissantes. Les personnes peuvent aider à protéger les abeilles et leurs ruches en plantant des espèces indigènes dans leur jardin pour fournir une source de nourriture pour les abeilles et en évitant d’utiliser des pesticides toxiques pour celles-ci.

Les champs magnétiques sont un sujet de préoccupation croissant en raison de leur impact potentiel sur la santé humaine et animale. Les abeilles, en particulier, semblent être particulièrement sensibles aux champs électromagnétiques. Les études scientifiques ont montré que les champs magnétiques peuvent perturber le comportement et la navigation des abeilles, ce qui a des conséquences graves sur la pollinisation et la survie des colonies.

Sources de champs magnétiques

Il est important de noter que les champs magnétiques sont produits par de nombreuses sources, y compris les lignes électriques à haute tension, les téléphones mobiles et les tours de transmission, les radars, les compteurs électriques intelligents et les appareils électroniques de consommation courante. Les champs magnétiques peuvent également être produits par des phénomènes naturels tels que les tempêtes solaires.

Impact de la technologie moderne

Il est important de souligner que la technologie moderne est responsable d’une augmentation significative des champs magnétiques dans l’environnement. Les appareils électroniques de plus en plus sophistiqués et les réseaux de communication de plus en plus étendus ont entraîné une augmentation de l’exposition aux champs électromagnétiques. Cela signifie que les risques potentiels pour la santé humaine et animale augmentent également.

Il est crucial que les gouvernements, les entreprises et les scientifiques travaillent ensemble pour comprendre les effets des champs magnétiques sur la santé et l’environnement. Il est également important de poursuivre les recherches pour déterminer les seuils de sécurité appropriés pour les champs électromagnétiques et de mettre en place des politiques pour réduire l’exposition aux champs magnétiques nuisibles.

Enfin, il est important de sensibiliser les consommateurs à l’utilisation des appareils électroniques et des technologies de communication de manière responsable. Il est également important de promouvoir l’utilisation d’appareils électroniques certifiés conformes aux normes de sécurité électromagnétique et de soutenir les entreprises qui prennent des mesures pour réduire l’impact des champs magnétiques sur l’environnement.

En résumé, les champs magnétiques sont un sujet de préoccupation croissant en raison de leur impact potentiel sur la santé humaine et animale, en particulier pour les abeilles. Il est important de comprendre les effets des champs magnétiques sur la santé et l’environnement et de mettre en place des politiques pour réduire l’exposition aux champs magnétiques nuisibles.

La recette du pain d’épices au miel est un incontournable de l’hiver. Ce délicieux dessert est parfait pour se réchauffer lors des soirées froides, accompagné par exemple d’une crème chantilly.

Pour réaliser cette recette, vous aurez besoin de farine, de bicarbonate de soude, de différentes épices (cannelle, gingembre, muscade, clou de girofle), de sucre, de miel, d’eau chaude, de beurre fondu, d’oeufs et d’extrait de vanille.

Choisir un miel de qualité

Le miel est un ingrédient clé dans cette recette, car c’est lui qui lui donne tout son goût caractéristique. Le miel est produit par les abeilles à partir du nectar des fleurs qu’elles butinent. C’est un produit naturel qui a de nombreuses vertus pour la santé.

Pour réaliser cette recette, il est important de choisir un miel de qualité. Vous pouvez acheter du miel dans les commerces spécialisés ou directement auprès de producteurs locaux. Si vous avez la chance de vivre à proximité d’une ruche, vous pouvez également acheter du miel fraîchement produit, qui sera encore plus savoureux dans votre pain d’épice.

Une belle recette à découvrir

Pour réaliser une délicieuse recette de pain d’épice au miel pour l’hiver, vous aurez besoin des ingrédients suivants :

  • 250 g de farine
  • 1 cuillère à café de bicarbonate de soude
  • 1 cuillère à café de cannelle
  • 1 cuillère à café de gingembre en poudre
  • 1/2 cuillère à café de muscade en poudre
  • 1/4 cuillère à café de clou de girofle en poudre
  • 120 g de sucre
  • 120 g de miel
  • 120 ml d’eau chaude
  • 60 g de beurre fondu
  • 2 oeufs
  • 1 cuillère à café d’extrait de vanille
  1. Dans un bol, mélanger la farine, le bicarbonate de soude, la cannelle, le gingembre, la muscade et le clou de girofle. Réservez.
  2. Dans une casserole, faites chauffer le sucre, le miel et l’eau chaude jusqu’à ce que le sucre soit complètement dissous. Retirez du feu et ajoutez le beurre fondu, les œufs battus et l’extrait de vanille. Mélangez bien.
  3. Ajoutez le mélange de farine dans la casserole et mélangez jusqu’à ce que la pâte soit homogène.
  4. Préchauffez votre four à 180°C (thermostat 6).
  5. Versez la pâte dans un moule à cake beurré et enfournez pendant 45 minutes environ, jusqu’à ce que le pain d’épices soit bien doré.
  6. Laissez refroidir le pain d’épices avant de le démouler et de le déguster. Vous pouvez servir ce pain d’épices accompagné d’une boule de glace à la vanille ou d’une crème chantilly.

Bon appétit !

Les solstices, qui marquent les jours les plus courts et les plus longs de l’année, ont un impact sur de nombreux êtres vivants, y compris les abeilles. Ces insectes sociaux jouent un rôle crucial dans l’écosystème et leur comportement est influencé par les changements de la durée de la lumière du jour.

Comment les solstices influencent l’activité des abeilles?

Au solstice d’été, les jours sont les plus longs de l’année et les abeilles en profitent pour butiner et collecter du nectar aussi longtemps que possible. Elles travaillent avec diligence pour remplir leur rôle de pollinisatrices et pour préparer la colonie à la saison hivernale à venir. 

À l’approche du solstice d’hiver, les jours raccourcissent et les abeilles commencent à se préparer à la période de repos. Elles ralentissent leur activité de collecte de nectar et se concentrent sur la production de miel et sur la maintenance de la colonie. Elles restent au sein de la ruche et se regroupent autour de la reine, qui continue à pondre des œufs pour assurer la survie de la colonie.

L’importance de prendre en compte le rythme des abeilles et de les protéger

Le rythme des abeilles est influencé par de nombreux facteurs, tels que la durée de la lumière du jour, la disponibilité de nectar et de pollen, et les conditions climatiques. Les solstices, qui marquent les jours les plus courts et les plus longs de l’année, ont également un impact sur le comportement des abeilles.

Il est important de prendre en compte le rythme des abeilles et de comprendre comment les solstices influencent leur comportement. En tant qu’apiculteurs ou simplement en tant qu’observateurs attentifs de la nature, nous pouvons contribuer à la protection et à la préservation de ces importantes pollinisatrices en veillant à leur bien-être et en respectant leur rythme de vie.

Il est également important de protéger l’habitat naturel des abeilles et de soutenir les initiatives visant à préserver leur biodiversité. En prenant soin des abeilles, nous prenons soin de l’écosystème dans son ensemble et de notre propre bien-être à long terme.

Activités humaines, réchauffement climatique, pollution, destruction des forêts, prolifération d’espèces nuisibles, les dangers se multiplient actuellement pour les abeilles. Face à ces bouleversements, l’apiculteur doit s’adapter en permanence.

Les dangers nouveaux auxquels fait face l’apiculture

Souvent les causes premières se combinent pour donner naissance à un nouveau danger.

Les parasites

Ainsi, la prolifération des parasites tient à la fois de la mondialisation et du réchauffement climatique. Le frelon asiatique serait arrivé dans les cales d’un bateau transportant de simples poteries. Depuis, la modification du climat européen favorise son développement.

Les parasites varroas ont une origine similaire et sont tout aussi dangereux. Si les habitantes de la ruche ne réagissent pas contre ces petits acariens, la colonie peut être détruite en quelques mois.

Les pesticides

Actuellement, les pesticides les plus utilisés sont les néonicotinoïdes, qui imprègnent les plantes en profondeur, se répandent dans le sol et contaminent fleurs et arbres. Un insecte butinant une plante traitée en consomme ce qui provoque des problèmes notamment au niveau de son système nerveux.
Aussi, les pesticides sont l’une des causes principales de la contamination des eaux. En effet, répandus sur les sols, ces derniers vont venir ensuite s’infiltrer et venir contaminer les eaux souterraines.

Le réchauffement climatique

Les abeilles réagissent mal à la brusque montée des températures et se trouvent en danger lors des intempéries. La hausse des températures fait chaque année de nouvelles victimes dans les ruches.

La disparition de nombreux pollinisateurs implique aussi une diminution du nombre de fleurs et donc une réduction des possibilités d’alimentation. La modification des périodes de floraison implique le danger de voir le nectar disparaître avant le butinage.

L’apiculteur face à ces dangers

L’apiculteur doit se tenir en permanence au courant des nouveaux dangers pouvant survenir et des solutions d’adaptation mises au point.

Ces solutions peuvent être factuelles. Il s’agit alors par exemple de poser des pièges à frelons asiatiques ou d’appliquer un traitement contre le varroa. Ou d’installer les ruches aussi loin que possible des champs recevant des pesticides et d’entretenir de bons rapports avec les agriculteurs locaux dans un objectif d’entraide.

Mais l’apiculteur doit aussi parfois se lancer dans une adaptation plus profonde en procédant à une sélection des espèces. On sait par exemple que des abeilles hygiéniques résistent plus efficacement contre le varroa. D’autres sont mieux adaptées à la hausse des températures ou à une attaque de frelons asiatiques.

Le métier des apiculteurs est donc devenu une adaptation permanente. Il faut connaître en profondeur ces nouveaux dangers pour trouver des solutions de plus ou moins long terme. L’adaptation de l’espèce est la clef de la survie de l’espèce.

Pour finir, il convient de dire que les activités humaines ont également un impact sur la santé humaine, notamment les activités industrielles et urbaines et les autres dangers, listés précédemment, auxquels fait face l’apiculture. Il est démontré que certaines pathologies peuvent être déterminées, ou aggravées, par ces facteurs, et donc par l’environnement dans lequel l’homme évolue.

La cire d’abeille est une denrée issue d’une minutieuse élaboration qui doit, à l’instar du miel, faire l’objet d’une attention particulière. Comment la cire est-elle fabriquée ? Comment et pour quels usages est-elle fabriquée ? Quelle est la réglementation en vigueur et comment évolue-t-elle ? Urbapi vous dit tout sur cette substance plus précieuse qu’elle n’en a l’air.

Une substance précieuse élaborée avec soin

La cire d’abeille est un produit naturel sécrété par les abeilles pour constituer les rayons d’alvéoles qui structurent les cadres à l’intérieur de la ruche. Elle est progressivement enrichie de pollen et de propolis par mastication. Ces alvéoles servent à contenir le miel et le pollen, mais aussi la future progéniture. Cette lente transformation se fait à une température proche de celle du corps humain jusqu’à la formation des opercules qui les referme et protège précieusement leur contenu. Il faut à une abeille cirière huit kilos de miel pour produire un kilo de cire qui en contiendra vingt-sept en retour. Un investissement qui mérite d’être respecté à sa juste valeur.

Un produit alimentaire et cosmétique sain et nourrissant

La cire peut être utilisée dans l’alimentation sous plusieurs formes. Elle peut être directement consommée en rayons avec le miel qu’ils contiennent. Cette récolte, très prisée, évite la détérioration de ses composants. Le prélèvement de cire d’opercule, plus riche, est également plus respectueux encore de la ruche. Cette cire offre une qualité supérieure très appréciée en cosmétique. La cire des cadres, plus ancienne et plus répandue, est communément utilisée dans la fabrication de baumes et bougies ou comme additif dans les confiseries, notamment biologiques.

Vers une certification biologique

La cire n’étant pas un produit agricole, elle ne peut être certifiée biologique. Pour l’heure, la réglementation européenne prévoit que les ruches soient constituées de matériaux naturels, et en particulier de cire extraite d’unités de production biologiques. Le nourrissement des abeilles, autorisé pour des raisons de survie en hivernage, doit lui-même être d’origine biologique. Enfin, le rucher doit être placé dans un environnement majoritairement constitué d’une flore spontanée ou cultivée sans pesticides dans un rayon de 3km.

La nouvelle réglementation BIO destinée à établir un cahier des charges incluant la cire a été repoussée d’un à deux ans en raison de la crise sanitaire. En attendant, il importe de continuer à réunir des conditions se rapprochant au maximum des exigences de l’agriculture biologique :

  • En partageant nos connaissances et en créant une dynamique autour de ces sujets
  • En privilégiant un environnement urbain et en évitant les zones d’agriculture intensive
  • En recommandant la cire d’opercule (la seule à pouvoir être réutilisée dans une ruche)
  • En encourageant un développement durable et respectueux de l’environnement.

Urbapi accompagne cette évolution et remplit avec vous ces engagements en faveur des abeilles et de la biodiversité.

En Septembre 2018 devenait interdite l’utilisation de néonicotinoïdes, pesticide appelé “tueur d’abeilles”. Le Conseil d’État a validé récemment le retour temporaire de ces pesticides, ayant pourtant des conséquences très néfastes sur les insectes pollinisateurs, la biodiversité et donc notre santé. Cette mise en place est temporaire “le temps que soient mises au point, d’ici à 2023 au plus tard, des solutions alternatives satisfaisantes”, selon le Conseil.

Le retour de ces néonicotinoïdes et leur impact

Les néonicotinoïdes sont une classe d’insecticides utilisée en agriculture. Agissant sur le système nerveux central des insectes, cet insecticide est responsable en partie du déclin des abeilles. Sa forte rémanence entraîne sa diffusion dans la nature, son effet toxique touche par conséquent aussi les sols et les nappes phréatiques. En 2018, cet insecticide était devenu interdit.

En parallèle, le secteur de la betterave sucrière se porte mal à cause des pucerons qui transmettent deux virus principaux (le Beet Chlorosis Virus et le Beet Mild Yellowing Virus) responsables de la jaunisse modérée des betteraves. Le conseil a autorisé la ré-introduction de cet insecticide pendant 120 jours pour sauver la filière betterave, mettant les abeilles, la biodiversité et l’environnement de nouveau en danger. Selon les associations environnementales, on parle “d’atteinte grave et manifestement illégale à la protection de l’environnement, à la liberté du commerce et de l’industrie et au droit de propriété”.

Pesticides, biodiversité, environnement : comment agir ?

Pour lutter contre les pesticides, chacun peut agir au quotidien, à son échelle, en optant pour une consommation de produits biologiques. Consommer “bio”, c’est soutenir cette partie de l’agriculture qui ne demande qu’à prendre de l’ampleur.

De façon plus générale, on peut aussi surveiller l’impact de sa consommation personnelle sur l’environnement. En effet, chaque produit à son propre impact environnemental : matières premières, énergie pour être fabriqués, emballage, transport. Leur utilisation peut générer des consommations d’eau, d’énergie… C’est donc en transformant sa façon d’acheter, et en optant pour des produits avec faible impact environnemental, que l’on peut réduire notre influence sur l’environnement.

Accueillir des ruches sur votre terrain est aussi une façon de sensibiliser à la cause des abeilles. Urbapi installe des ruches en entreprises. Vous êtes intéressé ? Contactez-nous !

Les lampadaires, façades éclairées ou encore panneaux publicitaires constituent des sources de lumière dans l’espace public qui perturbent la faune et la flore. Aujourd’hui, focus sur un aspect particulièrement important de la pollution lumineuse : son impact sur la vie animale. L’augmentation des points lumineux et leur intensification ont des effets vraiment néfastes sur la nature. Lesquels ? Quelles sont les solutions pour l’empêcher de nuire ? Nous vous apportons quelques éléments de réponse dans cet article.

Qu’est ce que la pollution lumineuse ?

La pollution lumineuse est à la fois la présence nocturne anormale ou gênante de lumière et les conséquences de l’éclairage artificiel nocturne sur la faune, la flore (Écosystème au global) ainsi que les effets suspectés ou avérés sur la santé humaine. Comme celle de la pollution du ciel nocturne qui désigne la disparition des étoiles du ciel nocturne en milieu urbain.

Pourquoi la lumière artificielle a-t-elle une incidence sur les écosystèmes ?

D’après le rapport 2014 de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), “les insectes, les reptiles, les chauve-souris peuvent voir leurs rythmes biologiques perturbés par une luminosité nocturne artificielle, trop intense ou prolongée”. Parmi ceux-ci, les insectes sont les premiers à être victimes du trop-plein de lumière car ils sont très souvent brûlés au contact des ampoules, épuisés à cause de la forte lumière ou se retrouvent mangés par les prédateurs.

Par conséquent, si les insectes meurent c’est toute la chaîne alimentaire qui est ébranlée.

On note également la priorisation de la performance énergétique au détriment de la performance environnementale. En effet, les sources lumineuses ne cessent de croître en Amérique et en Europe grâce à l’économie d’énergie engendrée par les lumières LED. Les études montrent que les insectes et autres animaux sont plus attirés et plus perturbés par les ondes lumineuses émises par les LED que par celles des lampes à vapeur de sodium. (lumière orangée).

La pollution lumineuse, associée à d’autres facteurs comme la pollution chimique ou encore le changement climatique, est un phénomène très néfaste pour les insectes. Or, ils sont essentiels à notre écosystème, notamment pour l’agriculture à travers la pollinisation et le maintien de la biodiversité.

Comment lutter contre la pollution lumineuse ?

Pour limiter la pollution lumineuse, l’une des solutions les plus simples est d’éteindre les lampes dont on a pas besoin la nuit. 

  • Opter pour des capteurs de mouvement pour que les lumières ne restent pas constamment allumées
  • Utiliser des teintes de lumière moins attirantes pour les insectes comme des tons ambrés
  • Ne pas laisser les ampoules à nu
  • Sensibiliser tout un chacun à la protection du ciel et de l’environnement nocturne

En tant qu’entreprise, vous souhaitez aussi vous investir dans le maintien de la biodiversité ? Optez pour la location de ruche ! Notre équipe est à votre disposition pour toutes informations.