Le moustique tigre est originaire d’Asie du Sud-Est et est aujourd’hui implanté dans plus de 100 pays dans les 5 continents. C’est l’une des espèces les plus invasives de part sa faculté à s’adapter à son environnement, même lors des hivers froids. Le moustique tigre peut transmettre à l’homme des virus (de la dengue, du chikungunya ou du Zika) et fait l’objet d’une surveillance renforcée.

Comment reconnaître le moustique tigre

Le moustique tigre peut être difficile à repérer de part sa toute petite taille : il mesure moins de 0,5 centimètres. On le reconnaît toutefois à ses rayures blanches et noires sur le corps et les pattes, et à une ligne blanche le long de son thorax. Il est silencieux et pique le jour (le matin et le soir) contrairement aux autres moustiques qui piquent la nuit et sont plutôt bruyants.

Le moustique tigre peut transmettre des virus, des bactéries ou des parasites s’il est lui-même infecté (en prélevant son repas sanguin sur un humain ou animal infecté). Il se développe dans des environnements péri-urbains et dans les zones urbaines. Il pond ses oeufs dans les récipients et réservoirs d’eau. Le moustique tigre vit à l’extérieur, et ne rentre dans les maisons que pour piquer.

Comment lutter contre le moustique tigre ?

Plusieurs actions permettent de lutter contre le moustique tigre. En remplaçant régulièrement l’eau de ses coupelles (pots de fleurs, vases…) ou en les recouvrant de moustiquaires, cela permet de détruire les lieux de ponte. Entretenir son jardin, élaguer et débroussailler permet de limiter les lieux où le moustique tigre se repose. Enfin, les animaux insectivores sont des prédateurs du moustique tigre : favoriser le développement des oiseaux, des chauve-souris et des libellules est donc un moyen de lutter contre le moustique tigre.

Le frelon asiatique est maintenant une espèce très connue. En effet, il a envahi le territoire national et la plupart des apiculteurs sont confrontés à leur impact dévastateur sur les ruches peuplées d’abeilles. Dans cet article, nous allons vous parler de ce phénomène.

Mieux connaître le frelon asiatique

Également appelé “Vespa Velutina”, il se distingue de son homologue le frelon européen par sa couleur et sa taille. En effet, à l’âge adulte, il mesure environ 3 cm de long et son thorax est brun foncé. De plus, son abdomen présente des segments abdominaux bordés d’une fine bande jaune. Les bouts de ses pattes sont également de couleur jaune.

Le frelon asiatique à poitrine noire est une espèce maintenant répandue sur tout le territoire français. Il est aussi présent dans huit autres États européens: L’Espagne, le Portugal, l’Italie, l’Allemagne, la Belgique, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la Suisse. Sa vitesse de propagation est d’environ 100 kilomètres par an.

Quels sont les dégâts causés sur les ruchers ?

Le prélèvement direct des abeilles

Comment se déroule cette chasse ? Les frelons font un vol stationnaire à quelques centimètres de la planche d’envol de la ruche et se jettent sur les abeilles qui reviennent du butinage chargées de pollen, de nectar et d’eau. Ils s’emparent alors des abeilles et repartent avec leur thorax riche en protéines. Sachez que ces frelons s’attaquent d’abord aux colonies les plus faibles. 

L’affaiblissement de la ruche

L’affaiblissement de la ruche se produit lorsqu’une grande quantité de frelons se postent en vol statique devant une ruche. Les abeilles sont alors stressées et sont dans l’incapacité d’aller prélever le nectar, le pollen ou l’eau nécessaires à la ruche. Ceci provoque alors un arrêt de la ponte de la reine et une réduction des réserves stockées.

Les solutions pour protéger les ruches

Piéger les fondatrices au Printemps

Une partie de la solution se trouve dans le piégeage des frelons “fondatrices” au printemps. Il consiste à capturer les femelles fécondées et capables de construire un nid. Une fois celles-ci capturées, ce sont des milliers de frelons qui ne verront jamais le jour.

La destruction des nids 

La destruction du nid reste une méthode de lutte indispensable contre les frelons asiatiques, car elle réduit la pression sur les ruches à la fin de la saison et peut empêcher la naissance de nouvelles reines fondatrices, l’année suivante. Les nids se situent, à l’automne en haut d’arbres à environ une dizaine de mètres voire plus. Ils peuvent faire jusqu’à 1m de diamètre.

Qui peut détruire un nid ?

Sur l’opération de destruction du nid en elle-même, plusieurs types d’acteurs peuvent intervenir :

  • les apiculteurs ou d’autres personnes formées pour lutter contre le frelon
  • les désinsectiseurs professionnels 
  • les pompiers lorsque les nids se trouvent sur des espaces collectifs appartenant aux collectivités territoriales.

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L’environnement dans lequel évoluent les abeilles est primordial pour leur survie car elles se nourrissent principalement du nectar et du pollen présents dans les fleurs. Face à l’urbanisation des villes, comment mettre à disposition des abeilles des ressources naturelles afin de maintenir leur équilibre ?

Développer des espaces attractifs pour les abeilles et les insectes pollinisateurs

Le maintien et le renforcement de la diversité végétale (arbres, arbustes, plantes annuelles, etc.) sont  essentiels à la santé des abeilles et autres pollinisateurs. Aujourd’hui, nous notons une réduction des ressources disponibles due à l’uniformisation des paysages.

De ce fait, il faut protéger et développer des zones fleuries, avec des espèces attrayantes pour les abeilles. Par exemple elles peuvent êtres créées au niveau des zones agricoles (cultures, bandes herbeuses, jachères), des jardins privés/publics, des toitures végétalisées, le long des routes, des zones industrielles et commerciales pour améliorer les conditions de vie des abeilles.

D’autres actions peuvent être mise en place pour améliorer la biodiversité comme :

  • Installer des nichoirs et des gîtes pour favoriser la nidification de nombreuses espèces d’oiseaux,
  • Créer des marres dont le remplissage peut provenir des eaux pluviales ou être réalisées à l’aide d’une géomembrane imperméable
  • Installer un « hôtel » à insectes ou fabriquer des abris naturels adaptés aux insectes que l’on souhaite revoir s’installer: c’est une structure en bois sous forme de chalet qui permet aux insectes de s’abriter. Cette dernière agit sur la biodiversité et joue un rôle essentiel dans la pollinisation.

Listes des plantes attractives pour les abeilles

Les végétaux sont essentiels pour pérenniser la vie des abeilles, tout comme certaines plantes ont besoin d’insectes pollinisateurs pour se reproduire. Voici une liste non exhaustive de quelques végétaux mellifères à planter au bureau ou chez vous :

Arbres

  • Abricotier
  • Alisiers
  • Amandiers
  • Arbre de Judée
  • Aulne glutineux
  • Bouleau blanc
  • Catalpa

Arbustes

  • Abélia
  • Agrumes
  • Ajonc d’Europe
  • Thym
  • Lavande maritime
  • Lilas
  • Myrtilles
  • Kiwis

Bulbes

  • Ciboulette
  • Corydale à tubercule plein
  • Perce neige

Vous souhaitez installer une ruche et vous souhaitez les accueillir dans un espace stimulant la biodiversité et adapté à leurs besoins ? Faites appel à notre équipe pour réaliser le diagnostic nécessaire afin de valider l’accueil de ruches.

Les abeilles sont menacées par le syndrome d’effondrement. Ce phénomène encore difficile à cerner participe activement à leur disparition. C’est un désastre potentiel et imminent que chacun peut modestement repousser par de petits gestes. Découvrez quelques gestes simples pour aider les abeilles et augmenter la biodiversité !

Lutter contre le syndrome d’effondrement

Le syndrome d’effondrement ou encore « Colony Collapse Disorder (CCD) » est un phénomène de mortalité anormale et récurrente des colonies d’abeilles. En d’autres termes, c’est le fait que des abeilles domestiques, soudainement, à n’importe quelle période (sauf l’hiver où la ruche est presque dormante) n’entrent pas dans leur ruche. Il touche non seulement les abeilles et mais aussi la production apicole dans une grande partie du monde.

D’après les études menées par un groupe international et indépendant de 53 scientifiques, la forte mortalité des abeilles serait due à l’utilisation des pesticides tels que le néonicotinoïde qui serait en majeur partie responsable de l’intoxication des abeilles qui butinent les fleurs traitées, ou le varroa, un acarien spécifique aux abeilles. Mais le syndrome d’effondrement peut être expliqué par plusieurs autres facteurs : des virus comme celui de la bactérie noire, les OGM, les frelons asiatiques…

6 gestes pour améliorer la vie des abeilles

La première chose à faire est de vulgariser la menace qui pèse sur les abeilles. Parce que tout le monde n’est pas conscient du danger que l’agriculture moderne, dite conventionnelle, ou notre environnement représentent pour nos chères abeilles.

Consommez plus de miel !

Vous pouvez d’abord acheter du miel produit près de chez vous pour soutenir les apiculteurs de votre région. Et en passant, redécouvrez à quel point le miel est un aliment délicieux doté de formidables vertus tonifiantes, cicatrisantes et antiseptiques, pouvant souvent remplacer le sucre blanc qui a une faible valeur nutritive.

Ayez un jardin favorable aux insectes pollinisateurs

Si vous avez un jardin, un balcon ou quelques pots, plantez d’abord autour de vous ! Procurez-vous des graines bio de fleurs diverses appelées « mellifères » (dont le nectar permet de produire du miel), et saupoudrez-les dans votre jardin, votre terrasse ou vos balcons. Ne coupez pas votre pelouse trop court et laissez pousser les petites fleurs. De plus, vous pouvez laisser ensuite pousser une zone « sauvage » dans votre jardin que vous ne tondrez pas régulièrement ou pas du tout : cette zone deviendra vite une zone de biodiversité très appréciée des insectes et des abeilles.

Supprimez les pesticides de votre jardin

Les abeilles, comme tous les insectes et les fleurs sauvages ailleurs, souffrent beaucoup de la surutilisation des pesticides en particulier et des produits phytosanitaires de toutes sortes. Pour aider les abeilles, bannissez donc tous les pesticides et herbicides de votre jardin.

Accueillez des abeilles sauvages et insectes pollinisateurs

Vous pouvez héberger des abeilles sauvages chez vous en construisant un abri pour les loger, surtout pendant la période hivernale.

Parrainez une ruche

Le parrainage d’une ruche ou d’une fraction de ruche permet à chacun de participer à une démarche qui vise à multiplier les ruchers, et augmenter les chances de survie des abeilles. Ainsi votre nom sera inscrit sur la ruche. Vous recevrez des pots de miel correspondant à votre parrainage.

Lutter contre les frelons asiatiques

On estime qu’il faut 10 frelons asiatiques pour détruire une ruche entière. Un coup dur pour l’apiculture française, qui souffre déjà depuis plusieurs années d’une baisse importante du nombre d’abeilles présentes dans les ruches. Les frelons asiatiques construisent d’énormes nids sphériques qui sont faciles à identifier et doivent être détruits.

Augmenter la biodiversité doit être au cœur de nos préoccupations. Ces conseils vous ont été utiles et vous souhaitez partir à la découverte des abeilles et agir sur votre empreinte écologique? Visitez notre page dédiée ou contactez notre équipe pour plus d’informations.